La mine de Kibali, de la République Démocratique du Congo, est la plus grande mine aurifère d’Afrique. Cette information a été donnée par Mark Bristow, Président-Directeur Général de Barrick, lors d’une visite des médias à Kibali.
Selon le Président Directeur Général de Barrick, Mark Bristow, depuis la mise en production de la mine de Kibali il y a 10 ans, elle est devenue la plus grande mine aurifère d’Afrique. Elle a également établi une nouvelle frontière minière en République démocratique du Congo (RDC) et stimulé le développement d’une économie régionale florissante dans la partie Nord-Est du pays, déclare-t-il. Il souligne que le partenariat mutuellement bénéfique entre l’entreprise et ses parties prenantes locales, notamment le gouvernement, les sous-traitants, les prestataires de services, les employés et la communauté, avait démontré qu’il était possible de construire et exploiter une mine de classe mondiale, dirigée par des ressortissants du pays hôte dans l’un des coins les plus reculés d’Afrique. « Au cours des 13 années qui se sont écoulées depuis l’acquisition de la concession qui est devenue Kibali, l’entreprise a investi plus de $4.6 milliards en RDC, dont les paiements aux entrepreneurs et fournisseurs locaux s’élevant à eux seuls à près de $2.4 milliards ; $1.4 milliard versés au gouvernement sous forme de redevances, taxes et permis; les salaires représentent $621 millions ; et l’investissement dans le développement des infrastructures et le soutien communautaire est de $196 millions », précise le PDG Mark Bristow.
La mine de Kibali compte plusieurs partenariats avec des entreprises locales
En outre, il révèle que la mine de Kibali compte plusieurs partenariats avec des entreprises locales, dont la plupart ont activement bénéficié de leur encadrement, notamment l’équipe, uniquement composée de Congolais, qui a construit la centrale hydroélectrique d’Azambi. « Les trois centrales hydroélectriques constamment modernisées de Kibali et leur système de batteries de secours l’ont placée en tête de la campagne d’énergie verte au sein du groupe Barrick. À l’heure actuelle, environ 80% des besoins en énergie de la mine sont assurés par des sources d’énergie renouvelables, ce qui augmentera avec le projet de la nouvelle centrale solaire dont la mise en service est prévu en 2025, réduisant davantage l’empreinte carbone de Kibali ainsi que ses coûts », ajoute le PDG Bristow.
6.4 millions d’onces d’or depuis sa mise en service
Pour la quatrième année consécutive, l’exploration a fait plus que remplacer l’or que Kibali a extrait en 2022, en renforçant le profil de production de niveau 11 en 2033 et augmentant les réserves à un niveau équivalent à celui qu’elles étaient lors de l’étude de faisabilité initiale de 2010, malgré la production de plus de 6.4 millions d’onces d’or depuis sa mise en service. Elle continue d’explorer des réserves supplémentaires pour remplacer celles qui sont épuisées à Kibali et pour la découverte de nouvelles opportunités de croissance ailleurs en RDC. La mine continue également à investir dans le recrutement et la formation des ressortissants congolais, qui représentent déjà 95% de sa main-d’œuvre et 76% de ses dirigeants, avec un accent particulier sur le perfectionnement professionnel des gestionnaires et techniciens potentiels.
Retenons que le groupe Barrick est un leader de l’industrie en matière de durabilité avec une stratégie qui relie globalement la gestion des défis liés au changement climatique, à la pauvreté et à la perte de biodiversité. Kibali a un intérêt particulier dans l’avenir de la biodiversité de l’Afrique et écrira un nouveau chapitre dans son soutien de longue date au Parc National Garamba de la RDC avec l’introduction d’une population durable de rhinocéros blancs en partenariat avec African Parks et le peuple de la RDC.
Seydou K. KONE